lundi 12 mars 2018

Les différents types de traducteurs

Stéphane Demazure n’a sur ce blog, de cesse d’évoquer la traduction, les langues étrangères et l’interprétariat, mais sachez qu’il existe un vérité non pas un métier de traducteur mais une multitude ! En effet, pour être un bon traducteur, il convient de se spécialiser dans un domaine bien particulier dont l’on maîtrise les termes, le fonctionnement, les références…ce que Stéphane Demazure vous invite à découvrir aujourd’hui.

7 profils de traducteurs pour 7 types de traduction différente

La traduction technique

Si elle semble la moins attirante, c’est pourtant celle-ci qui aurait le plus de débouchés, indique Stéphane Demazure. Elle a d’ailleurs deux sens un peu différents :
  • Au sens large, la traduction technique désigne celle de modes d’emploi, de feuillets d’instructions ou encore de notes internes. On y retrouve aussi les rapports financiers, la traduction de documents administratifs etc.
  • Au sens restreint du terme, on parle vraiment de « technique » c’est-à-dire de documents purement techniques dans des domaines aussi variés que l’ingénierie, l’informatique, l’électronique ou l’industrie.

La traduction scientifique

Comme son nom l’indique, en devenant traducteur scientifique, vous serez amené à gérer des documents comme des articles, thèses, présentations ou rapports d’études, le tout dans le domaine scientifique. Intéressant par exemple si vous avez au lycée suivi un cursus scientifique tout en ayant pour vos études supérieures intégré un parcours linguistique car vous aurez deux cordes à votre arc !

La traduction financière

Appelée aussi « traduction économique », rappelle Stéphane Demazure, la thématique principale porte donc sur la finance et l’économie et concerne des documents aussi variés que les bilans d’entreprise, les rapports annuels, les contrats financiers…toute forme d’activité bancaire, boursière ou économique.

La traduction judiciaire

Aussi « pointue » que celles abordées précédemment par, la traduction judiciaire n’est pas à confondre avec la juridique dont Stéphane Demazure va vous parler ensuite. Il s’agit en effet de traduire des documents relatifs à un tribunal de justice. Quelques exemples : jugements, rapports d’experts, procès-verbaux, commissions dérogatoires…

La traduction juridique

Celle-ci concerne tout ce qui a trait aux documents ayant force de loi. Règlements et décrets, contrats, conditions générale de vente et d’utilisation, accords de partenariats, règlements intérieurs ou polices d’assurance sont des exemples types d’éléments auxquels le traducteur juridique aura affaire, indique Stéphane Demazure.
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La traduction littéraire requiert des compétences rédactionnelles pointues, rappelle Stéphane Demazure

La traduction littéraire

Enfin, comment ne pas évoquer la traduction d’ouvrages ? Ce type de traduction semble susciter le plus de vocations mais est également l’un des plus difficiles car il requiert non seulement une compétence linguistique impeccable mais aussi un style rédactionnel adapté au document à traduire.

En effet, comment faire pour traduire des jeux de mots ou des néologismes inventés par l’auteur lui-même (je pense là par exemple à Harry Potter et ses nombreux termes propres à l’univers créé par son auteure).

Par ailleurs, la traduction littéraire ne se limite pas aux romans ou nouvelles : le traducteur peut être confronté à de la poésie, qui, si peut s’avérer très intéressante, représente également un véritable challenge rédactionnel via le défi des sonorités ou la mélodie du texte. Enfin, rappelle Stéphane Demazure, la traduction littéraire implique de restituer le style de l’auteur et requiert bien évidemment de s’en imprégner en lisant ses différents ouvrages, ou du moins, cela est vivement conseillé !

Vers quel type de profil s’orienter ? Conseils par Stéphane Demazure


 
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Un stage en agence de traduction peut s'avérer très bénéfique

2 questions se posent lorsque l’on doit s’orienter vers un type de traduction : les débouchés professionnels et l’intérêt que l’on porte (ainsi que la connaissance que l’on a déjà) du thème sur lequel l’on veut se positionner en tant que traducteur.

C’est pourquoi l’idéal est de s’orienter, selon Stéphane Demazure, vers le type de traduction qui correspond le mieux à notre profil professionnel (précédentes études en droit, acquits en économie) mais aussi personnel (intérêt pour le juridique, profil de lecteur assidu)…

Deux autres conseils prodigués par Stéphane Demazure : effectuer des stages dans des agences de traduction (spécialisées ou non) ou rencontrer des traducteurs spécialisés qui sauront vous expliquer le métier, ses avantages et inconvénients.
Ces deux options vous permettront de passer de la théorie à la pratique en vous plongeant, même pour une courte durée, dans le monde professionnel et le quotidien d’un traducteur spécialisé.

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